La forêt
Définition de la forêt
La forêt est un écosystème dans lequel une diversité d’organismes, réunis sous le terme de biocénose (Association d'animaux et de végétaux dans un biotope.), réside de manière permanente ou saisonnière. Par leurs interactions, ils assurent un échange constant de matière et d’énergie, et soutiennent une autonomie du lieu. Définir une forêt implique d’examiner tous ses aspects : sa physionomie, ses habitants, sa géographie influencée par l’Histoire, sa structure et son mode de fonctionnement.
Une forêt est identifiable par sa physionomie : une canopée (toit de la forêt) formée par les arbres. Elle se développe dans des régions où le climat et le sol sont propices à la croissance des arbres.
Bien qu’une forêt soit visualisée par une végétation dominée par les arbres, une analyse permet de comprendre son évolution dans l’espace et dans le temps et de son utilisation par la société qui en fait un milieu très complexe. Pourtant, pour comprendre la biodiversité forestière, il faut les explorer ces différents aspects !
Les strates de la forêt :
Dans un écosystème forestier, la vie se déploie en strates et en mosaïque, chaque élément contribue à la complexité du milieu. Les arbres, en grandissant, agissent comme les architectes de cet espace et tissent des relations avec tous leurs voisins.
Du point de vue sylvicole (l’entretien et l’exploitation des forêts), la forêt se décrit également en fonction des relations sociales entre les arbres, souvent marquées par la concurrence. On distingue ainsi les arbres dominants et codominants, ils forment le niveau supérieur avec leur houppier bien exposé à la lumière, et les arbres dominés, relégués au sous-étage, souvent étouffés par le manque de lumière. Enfin, le sous-bois abrite une diversité de végétation, des arbustes aux plantes herbacées, ainsi que les vestiges de la vie passée, tels que les arbres morts.
La verticalité de la forêt se dessine à travers différentes strates : une première couche, la canopée, où se dressent les plus grands arbres tels que le chêne, le hêtre ou le sapin, gouvernant à 25-30 mètres, parfois jusqu’à 40 mètres de hauteur. En dessous, une strate d’arbres plus jeunes et de taille plus modeste, en pleine croissance, prélude à la future canopée. Puis vient une couche arbustive, atteignant généralement 7-8 mètres, abritant de nouveaux arbres, des arbustes et des arbrisseaux. Plus bas encore, une strate herbacée, d’à peu près 1 mètre de haut, où se côtoient herbes, sous-arbrisseaux et jeunes pousses d’arbres.
Au niveau du sol, les strates s’étendent également : une couche muscinale rasante, composée de mousses, lichens et germes de plantes, tandis que des lianes s’entrelacent, grimpant le long des troncs jusqu’à la canopée. À la surface, une litière se forme, constituée de feuilles mortes, de branches et de fruits tombés. Sous terre, des racines, des mycorhizes, des bulbes et des rhizomes forment d’autres strates, tandis que des micro-organismes invisibles à l’œil nu, comme les biofilms, tapissent toutes les surfaces.
Les types de forêt
Chaque région géographique possède son propre mode de fonctionnement en ce qui concerne le mouvement de l’eau, de la chaleur et des gaz. N’oublions pas non plus l’impact des activités humaines successives à façonner chaque environnement forestier au fil du temps. La forêt est considérée comme un socioécosystème, un élément géographique résultant à la fois de processus naturels et de modifications dues à l’homme.
Selon leur situation géographique, les forêts présentent différentes caractéristiques. La forêt crée l’identité paysagère de vastes écosystèmes terrestres ou biomes. Les forêts tropicales représentent 45 % de la couverture forestière mondiale, suivies des forêts boréales (27 %), tempérées (16 %) et sous-tropicales (11 %).
La forêt boréale (taïga)
se trouve exclusivement dans l’hémisphère nord, là où les hivers sont prolongés. La taïga abrite entre trente et quarante espèces d’arbres. En Europe, seule une poignée d’espèces, notamment le pin sylvestre et l’épicéa commun, ainsi que quelques feuillus comme les bouleaux, les peupliers trembles et les saules, peuplent la taïga, contrairement à la taïga canadienne et sibérienne, qui compte plus d’une dizaine d’espèces d’arbres, notamment des mélèzes, des pins, des épicéas, des sapins, des bouleaux et des aulnes. La canopée relativement basse, les vastes étendues de peuplements monospécifiques et le sous-bois peu dense confèrent à la taïga un aspect uniforme.
La faune de la taïga comprend des espèces adaptées au froid, dont certaines hibernent ou migrent. Les bêtes du sol sont peu abondantes. Les incendies, qui surviennent régulièrement, perturbent l’écosystème, mais favorisent le recyclage des nutriments minéraux, permettant ainsi une régénération relativement rapide de la forêt selon un cycle de 50 à 100 ans.
Elle a le visage des forêts anciennes.
Couvrant un tiers de la surface forestière mondiale, la forêt boréale de l’hémisphère nord repose sur une terre pauvre en matières organiques et minérales. Le froid et l’acidité du sol ralentissent la décomposition de la matière organique, tandis que l’enneigement persiste et que le sol reste gelé en profondeur. La matière organique accumulée près de la surface du sol retient fortement l’eau et rend le sol sec pour la végétation.
Les forêts des régions tempérées
présentent une complexité qui rend leur description difficile, car elles sont souvent profondément influencées par l’activité humaine, au point où leur caractère naturel est parfois remis en question. Néanmoins, les géographes identifient deux principaux types de biomes en fonction du climat et du sol : les forêts tempérées à feuilles persistantes, présentes dans les régions aux étés chauds et aux hivers frais, et les forêts tempérées à feuilles caduques, trouvées dans les zones où les précipitations sont relativement régulières tout au long de l’année.
Environ 50 à 80 espèces d’arbres peuvent composer une forêt tempérée, avec toutes les strates bien représentées. Les forêts de feuillus sont principalement composées de chênes, de hêtres, de charmes et de châtaigniers. Quant aux forêts de conifères, elles sont dominées par des espèces telles que les pins, les sapins, les épicéas, les cèdres et les cyprès.
Ces forêts présentent une grande diversité de paysages selon les régions. Le climat y est doux et humide, avec un sol typiquement constitué de brunisols forestiers et une litière peu épaisse qui se décompose en quelques années.
Une grande variété d’espèces occupe toutes les strates de la forêt, et la faune du sol y est abondante. Diverses perturbations peuvent survenir, telles que les tempêtes, les incendies, les gelées tardives ou précoces, ainsi que les interventions humaines telles que le défrichement et les plantations d’espèces forestières d’un continent sur un autre.
La forêt méditerranéenne
est un écosystème ouvert où se mêlent des arbres à feuilles persistantes, tels que les chênes verts et les chênes-lièges en Europe, ainsi que des conifères comme les pins et les genévriers. Elle se trouve le long du pourtour méditerranéen sous un climat avec des étés secs qui limitent la croissance de la végétation. Le sol est généralement pauvre, dur pendant les périodes de sécheresse et d’une teinte rougeâtre si la roche mère contient du fer. La canopée, peu dense, dépasse rarement les 15 à 20 mètres en Europe, ce qui favorise le développement des différentes strates végétales en dessous. Souvent altérée par les activités humaines, cette forêt est souvent mélangée à des formations arbustives comme que le maquis et la garrigue dans le sud de la France. La biodiversité végétale y est très élevée, avec une grande variété d’espèces ligneuses et de groupes d’espèces endémiques.
La forêt dense ombrophile
est caractérisée par une abondance de feuillus persistants dans un climat chaud et humide qui favorise une croissance végétale continue tout au long de l’année. Son sol est dépourvu en éléments minéraux et en matière organique, car la litière se très décompose rapidement et est rapidement recyclée. Ces bois se distinguent par la présence de trois à quatre strates arborescentes et une couche herbacée peu développée. Les arbres peuvent atteindre des hauteurs de 50 à 60 mètres, ses forêts abritent de nombreuses lianes, des épiphytes, une riche faune dans la canopée, et une activité nocturne pour de nombreuses espèces. On estime que la moitié de toutes les espèces terrestres se trouvent dans ces forêts, avec environ 3 000 espèces d’arbres coexistantes. Bien que cet écosystème soit rarement perturbé par des événements naturels, il est menacé par le défrichement.
La forêt tropophile (forêt tropicale sèche caducifoliée ou forêt des moussons),
est une savane arborée dans les régions marquées par un climat tropical à subtropical, une saison sèche de 5 à 7 mois et une saison des pluies. Elle est un biome important des zones intertropicales, notamment en Amazonie. Selon les conditions climatiques et la nature du sol, la forêt tropicale peut être humide ou sèche, mais c’est dans les zones humides qu’elle révèle sa plus grande richesse en biodiversité.
Les forêts tropicales humides
se distinguent par leur végétation dense et haute. Elles jouent un rôle crucial en tant que « puits de carbone » à l’échelle mondiale, grâce à la photosynthèse des plantes persistantes qui permet de stocker le CO2 atmosphérique et de réduire les concentrations de ce gaz à effet de serre, avant de le libérer lentement. En raison de son rôle écologique majeur dans la régulation du climat et du cycle de l’eau, la forêt tropicale humide est considérée comme un « patrimoine environnemental commun de l’humanité ».
La diversité des espèces d’arbres est limitée à ces latitudes, mais la faune, adaptée à la forte saisonnalité des pluies, est variée tant dans le sol que sur sa surface, avec une grande diversité d’oiseaux des savanes tropicales. Ces écosystèmes sont adaptés aux perturbations naturelles (incendies et pâturage), mais ils ont subi une déforestation et une dégradation importantes.
L’homme et la forêt
Au temps du Néolithique, la population est sédentarité, son nombre croît rapidement et son influence sur la forêt évolue : l’être humain commence à altérer son environnement. Il divise les habitats, altère les écosystèmes et interagit avec les espèces animales et végétales. Les actions de l’être humain prennent diverses formes : aménagement du territoire, chasse et domestication d’espèces animales et végétales. La sédentarisation entraîne la construction de structures permanentes. L’agriculture nécessite le défrichement de portions de forêt pour l’exploitation des terres agricoles. L’élevage occupe les prairies et évince les herbivores indigènes.
La forêt occupe une place singulière dans l’imaginaire collectif occidental, entre vision romantique et un point de vue plus utilitariste de la nature. Au début du XIXe siècle, le romantisme bouleverse la perception de la nature en Europe. Les artistes et les écrivains exaltent la beauté de la forêt. De milieu inhospitalier, elle devient un paysage séduisant. Parallèlement, l’émergence du tourisme valorise le voyage avec le développement du réseau ferroviaire. Les anciennes forêts royales se transforment en lieux de loisirs prisés par la bourgeoisie parisienne (des « musées verts »). En Amérique du Nord, l’idée de nature sauvage inspire la mise en valeur culturelle des forêts canadiennes et américaines. La reconnaissance patrimoniale des forêts se traduit désormais par des labels, pour de nouvelles sources d’attraction. Les forêts touristiques se retrouvent au cœur d’une tension entre préservation environnementale et développement économique.
Les services de la forêt
Les services offerts par la forêt sont nombreux ! En effet, elle nous fournit une gamme de produits et de services essentiels à l’écosystème : le bois, les champignons, la qualité de l’eau, la chasse, la récréation et la préservation de la biodiversité. Et son rôle dans la régulation du carbone et du climat ne doit pas être sous-estimé.
Aujourd’hui, les forêts sont à la fois des lieux de production de matières premières, des espaces de loisirs, des habitats pour la vie sauvage, et des sites de conservation. La gestion des territoires forestiers peut être complexe, car elle doit concilier des objectifs parfois contradictoires, en particulier dans les zones où la forêt est très fréquentée, comme la conciliation entre la préservation de la biodiversité et l’accueil du public.
La sylviculture, c’est l’ensemble des pratiques qui visent à exploiter et gérer une forêt pour un profit économique. Parmi ces pratiques, on distingue trois activités principales : les pratiques traditionnelles, l’alimentation et la culture, l’exploitation du bois et le développement du tourisme.
L’impact de l’homme
L’impact de l’homme sur les forêts est un sujet d’importance !
Le terme « forêt » trouve son origine dans les mots latins « foris » et « forestis », qui signifient « dehors » ou « hors de l’enclos ». Il prend son origine d’un territoire réservé à la chasse seigneuriale, à l’écart des zones d’usage commun. Ce concept s’est étendu pour désigner de vastes étendues boisées vierges de toute intervention humaine. Toutefois, les forêts actuelles sont le résultat d’une histoire complexe marquée par des changements climatiques majeurs et les activités humaines.
En Europe, la plupart des forêts ont été soumises à une forte pression anthropique. Derrière l’image parfois idéalisée de la forêt vierge se cache en réalité des pratiques variées. Les forêts sont des environnements dynamiques, en constante évolution, mais ces changements sont souvent lents et imperceptibles à court terme, ce qui rend leur gestion très complexe.
La déforestation, principalement motivée par la conversion des forêts en terres agricoles ou en pâturages, entraîne une érosion des sols et une perte de biodiversité. Avec l’accélération de la déforestation à l’échelle mondiale, ainsi que d’autres activités humaines comme l’agriculture intensive et l’urbanisation, environ 75 % de l’environnement terrestre a été sévèrement altéré. Le taux d’extinction des espèces s’est accéléré de manière alarmante, avec une espèce qui disparait toutes les 20 minutes en moyenne.
Les animaux
Sans les animaux, la forêt n’existerait pas. La forêt ne se compose pas seulement d’arbres, mais est également un habitat pour de nombreuses autres espèces végétales et animales, vivant en interdépendance. La gestion forestière doit garantir le respect de cette dynamique, qui comprend notamment des mammifères, oiseaux, insectes et décomposeurs.
Leur présence est indispensable pour maintenir l’équilibre écologique et la beauté naturelle des forêts. Des espèces méconnues aux plus emblématiques, tous contribuent, de manière directe ou indirecte, à la santé des bois.
Les oiseaux par exemple dispersent les graines, la microfaune du sol, discrète, mais essentielle, décompose la matière organique pour enrichir le sol. Ces animaux font partie intégrante de l’écosystème forestier et sont donc étroitement liés au destin des forêts.
Chaque espèce animale est étroitement liée à son habitat naturel, qui répond à ses besoins (climat, végétation, nourriture, eau et abris). Face aux changements environnementaux, certains animaux se déplacent pour trouver un nouveau territoire adapté, tandis que d’autres s’adaptent à leur environnement actuel. Malheureusement, il arrive qu’aucun environnement approprié ne soit disponible et que l’espèce ne puisse pas s’adapter et risque de disparaitre.
Le mouvement naturel de la faune est devenu plus rapide sous l’influence humaine. Depuis le début de la vie sédentaire, l’homme a déplacé, transformé ou même éliminé des espèces entières pour répondre à ses besoins, que ce soit pour construire des habitations, protéger son bétail ou cultiver ses terres. Cette activité humaine a un impact significatif sur la dynamique naturelle des populations animales dans les forêts.
Sauver les forêts
La préservation des forêts remonte aux débuts des aires protégées, établies en Europe et aux États-Unis dès le XIXe siècle, avec ces derniers en avance dans cette volonté de sauvegarder une nature considérée comme « sauvage », influencés par des penseurs tels que John Muir (1901). Les parcs nationaux et les réserves naturelles se sont ensuite répandus dans le monde entier. Ces espaces protégés ont d’abord été utilisés comme des zones de contrôle. Les réserves forestières sont ainsi prises dans une tension entre la préservation de l’écosystème et l’exploitation du milieu. En Europe, le réseau Natura 2000 insiste sur la nécessité de concilier les modes d’exploitation et la conservation des habitats et des espèces patrimoniales.
La prise de conscience de l’effondrement de la biodiversité a marqué un tournant environnemental dans les politiques forestières. Il devient urgent de laisser de vastes étendues naturelles évoluer librement. Les forêts sont vulnérables aux changements mondiaux, subissant des perturbations naturelles et humaines qui mettent à l’épreuve la résilience des écosystèmes. Elles font face à des risques sanitaires majeurs liés aux insectes ravageurs ou aux plantes invasives. Certaines espèces peinent à s’adapter au changement climatique, comme le hêtre, adapté à un climat humide et frais, dont l’aire de répartition en France se réduit progressivement. Les incendies de forêt, qui marquent l’opinion par leur intensité et leur récurrence, ne se limitent plus aux milieux secs ou chauds : l’été 2023 a vu des feux dévaster la forêt boréale du Canada. Vincent Clément inscrit le phénomène des incendies en Méditerranée dans une perspective historique, qui met en lumière les responsabilités humaines et les lacunes des politiques de prévention. Il appelle à briser « le tabou d’une forêt non productive ». Dans le même temps, les forêts sont devenues cruciales dans la lutte contre le changement climatique !
À l’échelle mondiale, les forêts couvrent près de quatre milliards d’hectares de terre, soit 30 % de la surface du globe. Elles constituent, après les océans, le deuxième plus grand puits de carbone. En France, elles absorbent chaque année 70 millions de tonnes de CO2. Au total, près de 8 gigatonnes de CO2 sont captées dans les forêts françaises.
Elle aide également à prévenir l’érosion des sols en régulant le cycle des eaux de pluie. Lors des épisodes pluvieux, le couvert forestier capte une partie de l’eau, une autre partie s’évapore et le reste alimente les arbres et les nappes phréatiques, qui à leur tour alimentent les sources naturelles.
Les forêts jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat mondial en influençant le cycle de l’eau, en particulier la répartition géographique et l’intensité des précipitations, ainsi que les échanges d’eau avec le sol et la vapeur d’eau avec l’atmosphère. Le système racinaire permet une circulation importante de l’eau dans le sol.
De plus, la forêt améliore la qualité de l’air et de l’eau en filtrant les poussières et les pollutions microbiennes.
Outre son importance naturelle, la forêt répond à des enjeux économiques et sociaux majeurs, notamment la production de bois, la chasse, l’apiculture, la cueillette et les loisirs sportifs.
L'association Francis Hallé est l'une de nos références
En savoir plusL’image de la forêt dans nos jardins
L'image des forêts nous offre des enseignements pour aménager des jardins indépendants de manière plus écologique. Les forêts sont des écosystèmes complexes dans lesquels les composants jouent un rôle crucial dans le maintien de l'équilibre écologique. En imitant cette diversité dans nos jardins, nous pouvons créer une sorte de jardin autonome avec des zones ensauvagées. Par exemple, en plantant une diversité d'espèces végétales, nous pouvons créer des microclimats favorables à différentes formes de vie, ce qui peut réduire le besoin d'irrigation et de pesticides. De plus, les forêts sont des puits de carbone naturels, elles absorbent et stockent d'importantes quantités de CO2. En augmentant la végétation dans nos jardins, nous pouvons contribuer à atténuer les effets du changement climatique. En nous inspirant des forêts, nous pouvons transformer nos jardins en écosystèmes plus résistants !
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En savoir plusUne forêt est un écosystème complexe composé d'une diversité d'organismes vivants, notamment des arbres, des plantes, des animaux et des micro-organismes. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du climat, la conservation de la biodiversité et la fourniture de nombreux services écosystémiques.
Une forêt se compose de différentes strates, notamment la canopée (la couche supérieure composée des grands arbres), la strate des jeunes arbres, la strate arbustive, la strate herbacée, la litière au sol et les strates souterraines composées de racines, de mycorhizes et d'autres micro-organismes.
Il existe plusieurs types de forêts, notamment les forêts boréales, les forêts tempérées, les forêts méditerranéennes, les forêts denses ombrophiles et les forêts tropicales. Chaque type de forêt a ses propres caractéristiques en termes de climat, de végétation et de biodiversité.
L'homme a un impact significatif sur les forêts à travers des activités telles que la déforestation, l'exploitation forestière excessive et la fragmentation des habitats. Ces activités ont des conséquences néfastes sur la biodiversité, le climat et les services écosystémiques fournis par les forêts.
Nous pouvons contribuer à la préservation des forêts en adoptant des pratiques durables telles que la réduction de notre consommation de bois, le soutien à la certification forestière durable, la promotion de la reforestation et la sensibilisation à l'importance des forêts pour la santé de la planète.
Les animaux jouent un rôle crucial dans les écosystèmes forestiers en tant que pollinisateurs, décomposeurs, prédateurs et contributeurs à la dispersion des graines. Leur présence est essentielle pour maintenir l'équilibre écologique et la santé des forêts.
En imitant la diversité et la complexité des écosystèmes forestiers, nous pouvons créer des jardins plus résilients et écologiques. Cela peut inclure la plantation d'une variété d'espèces végétales, la création de microclimats favorables à la biodiversité et la réduction de l'utilisation de pesticides et d'irrigation.
Les forêts fournissent une gamme de services écosystémiques essentiels, tels que la régulation du climat, la purification de l'eau, la fourniture de bois et d'autres produits forestiers, la protection contre l'érosion des sols et la promotion du bien-être humain et de la santé mentale à travers les activités récréatives.
Les principales menaces qui pèsent sur les forêts incluent la déforestation, l'exploitation forestière non durable, le changement climatique, la fragmentation des habitats, les incendies de forêt et l'introduction d'espèces invasives. Ces menaces compromettent la santé et la biodiversité des écosystèmes forestiers à l'échelle mondiale.
Les enjeux actuels liés à la préservation des forêts comprennent la nécessité de concilier la conservation de la biodiversité avec le développement économique, l'adaptation des forêts au changement climatique, la gestion durable des ressources forestières et la promotion d'une meilleure gouvernance forestière à l'échelle mondiale.