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Les plantes dépolluantes

LES PLANTES QUI PIÈGENT LA POLLUTION

CES PLANTES QUI NETTOIENT NOS DÉGÂTS...

 

Il y a quelque chose de profondément ironique là-dedans.

On salit l’air, on empoisonne la terre, on rejette des tonnes de particules qu’on n’arrive même plus à nommer, et ce sont encore les plantes qui viennent nous tirer d’affaire.

Elles ne protestent pas, elles agissent. Discrètement. Efficacement. Et si on apprenait à les regarder comme des partenaires ?

 

La dépollution naturelle, un super-pouvoir végétal ?

 

Le nom savant, c’est phytoremédiation.

Ça sonne comme un médicament très cher, mais non... ce sont des plantes qui absorbent, stockent, ou dégradent les polluants présents dans l’air, l’eau ou le sol.

 

Certaines captent les particules fines et les composés organiques volatils (COV), d’autres aspirent les métaux lourds dans leurs racines, ou purifient l’eau comme des filtres vivants.

Elles ne sauvent pas le monde que l'on détruit, non. Mais elles limitent les dégâts. Et c’est déjà énorme !!!

 

 

Une plante dépolluante

Dans nos villes étouffées les feuilles deviennent des filtres

 

Le lierre, par exemple. Celui qu’on arrache parfois avec dégoût, alors qu’il est capable de piéger jusqu’à 12 % des particules fines en façade.

Les conifères, eux, sont champions dans l’art de capter les poussières. Leurs aiguilles agissent comme des filets à pollution. Le pin sylvestre, notamment, capte les métaux lourds présents dans l’air.

Le bouleau blanc, ce poète nordique, est particulièrement efficace contre les oxydes d’azote (issus des gaz d’échappement).

Et devinez quoi ? En haie végétale ou en alignement de rue, il sauve des poumons sans faire de bruit.

Plantes d’intérieur : la dépollution dans votre salon

 

Vous voulez agir à l’échelle de votre appart ? Pas de souci.

 

Le spathiphyllum, alias fleur de lune, absorbe le benzène, le formaldéhyde, le trichloréthylène…

Le pothos, lui, est increvable et dévore les toxines comme un ogre feuilleté.

Le chlorophytum, plante araignée de son petit nom, piège les COV issus des meubles, peintures, colles… Bref, tout ce qui sent le “neuf” et t’irrite les bronches.

 

Et la palme revient peut-être au ficus robusta, un champion du formaldéhyde, qu’on retrouve dans une quantité hallucinante de produits ménagers.

 

 

 

Et dans les sols ? Ces herbes qui lavent la terre

 

Vous avez entendu parler de la moutarde blanche ? Elle ne fait pas que piquer la langue, elle piège les métaux lourds dans ses tissus.

La fougère aigle, elle, aspire l’arsenic dans le sol. Et le tournesol, ce grand solaire, absorbe le plomb avec une élégance qui frôle l’insolence.

 

Certaines plantes, comme le roseau, sont capables de dépolluer des eaux usées, des stations d’épuration naturelles à elles seules. On les plante, on les arrose, et elles bossent.

 

 

 

Un jardin comme acte politique

 

Planter, ce n’est pas anodin.

C’est choisir de ne pas subir.

Un jardin, même petit, peut devenir un poumon. Un refuge. Un contre-pouvoir.

 

Et si on apprenait à choisir nos plantes non pas juste pour leur floraison ou leur esthétique, mais aussi pour ce qu’elles apportent au vivant ?

Un balcon peut piéger de la pollution. Une haie peut filtrer les gaz d’échappement. Un pot de pothos peut purifier une chambre.

 

 

 

Humble révolution

 

Il ne s’agit pas de croire que les plantes vont tout réparer.

Mais elles nous montrent, sans donner de leçon, comment prendre soin. Comment filtrer l’invivable.

Comment faire avec le chaos.

 

Et si, au lieu de les arracher, on les écoutait ?

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