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Interdépendance, ce que nous enseignent les végétaux

L’empathie et la société… ce que les plantes nous enseignent sur l’interdépendance

 

Dans un monde où la compétition est souvent érigée en modèle, les plantes offrent une perspective radicalement différente : celle de l’interdépendance. Ces êtres vivants muets mais extraordinairement actifs, nous rappellent que la survie repose sur la collaboration, le partage et les connexions. Mieux encore, les découvertes scientifiques récentes montrent à quel point les plantes sont maîtres de l’adaptation. Et pour nous inspirer, elles regorgent d’histoires fascinantes de symbiose et d’entraide.

 

 

Les maîtresses de la coopération

Les plantes ne vivent jamais isolées. Elles sont au cœur de réseaux complexes où chaque être joue un rôle pour maintenir l’équilibre.

 

 

L’entraide forestière, les arbres nourriciers

Dans les forêts du Canada, des chercheurs ont découvert un phénomène fascinant : les arbres nourriciers, aussi appelés arbres-mères. Ces arbres, souvent âgés de plusieurs centaines d’années, utilisent le réseau mycorhizien (un système souterrain formé par les champignons) pour soutenir les jeunes pousses.

 

L’histoire d’un sapin et d’un bouleau

Une étude menée par Suzanne Simard a montré qu’un sapin Douglas malade partageait ses ressources avec un bouleau voisin en bonne santé, et vice versa. Lorsqu’un des deux perdait ses feuilles ou rencontrait un stress, l’autre lui envoyait du carbone, du sucre ou de l’eau via ce réseau souterrain. Ensemble, ils augmentaient leurs chances de survie.

 

Une petite leçon pour nous… Dans une forêt, il ne s’agit pas de compétition entre espèces, mais de coopération. Les arbres nous rappellent que le succès individuel est souvent lié à la réussite collective.

Potager légumineuse jardin

Les légumineuses et leurs bactéries

 

Les légumineuses, comme les pois ou les haricots, ont un secret bien gardé ! Elles collaborent étroitement avec des bactéries pour enrichir le sol. Ces bactéries, appelées rhizobiums, s’installent dans des nodosités sur les racines des plantes et y transforment l’azote de l’air en nutriments assimilables.

Les plantes offrent un abri et des sucres aux bactéries, qui en échange leur fournissent de précieux nutriments. Ce partenariat améliore la croissance des légumineuses, mais aussi celle des autres plantes voisines en régénérant le sol.

Insecte entraide nature végétaux

Les acacias et leurs fourmis protectrices

 

Dans les savanes africaines, les acacias ont établi une relation unique avec certaines espèces de fourmis. Ces arbres produisent des excroissances sucrées et nutritives sur leurs branches qui servent de nourriture et d’abri pour les fourmis.

En échange, les fourmis montent la garde. Elles attaquent les herbivores qui tentent de manger les feuilles de l’acacia et éliminent les plantes concurrentes en coupant leurs pousses.

Un équilibre !!! Si l’acacia cesse de produire cette récompense, les fourmis peuvent quitter l’arbre, le laissant vulnérable aux prédateurs.

L’enseignement des plantes pour nos sociétés

 

Repenser notre rapport à l’individualisme

Les plantes démontrent que la survie individuelle dépend souvent d’un bien-être collectif. Dans notre monde, on pense qu’il est préférable de valoriser excessivement la performance individuelle. Mais, les réseaux humains en pâtissent. Il faut plus de soutien mutuel et de la collaboration.

 

 

S’adapter et évoluer ensemble

Les plantes ne résistent pas aveuglément aux changements… elles s’adaptent. Elles modifient leurs stratégies de croissance, collaborent avec d’autres espèces ou se transforment pour répondre à de nouvelles conditions.

Comme les mangroves : ces écosystèmes côtiers, où arbres et plantes se regroupent pour résister aux tempêtes et stabiliser les sols, sont un parfait exemple d’adaptation collective.

 

Les plantes, maîtres de l’empathie et de l’interconnexion

Observer les plantes, c’est redécouvrir l’importance de la coopération et de la compassion. Leur capacité à collaborer avec d’autres espèces, à soutenir les plus faibles et à partager les ressources nous enseigne que nous ne pouvons pas avancer seuls.

 

Cultiver l’empathie envers la nature ! Nous ne le dirons jamais assez…

Lorsque l’on comprend les incroyables réseaux de soutien qu’elles bâtissent, les plantes cessent d’être de simples éléments décoratifs dans vos jardins ou sur vos chemins de promenade. Elles deviennent des partenaires puissants de notre existence.

Si nous apprenons à vivre comme elles (en coopérant plutôt qu’en dominant).nous pourrions construire un monde plus harmonieux et équilibré, peut-être même plus équitable et juste. Parce que, en fin de compte, nous sommes tous liés.

Les plantes montrent que la survie repose sur la collaboration et le partage. Elles vivent au sein de réseaux complexes où chaque être contribue à maintenir l’équilibre, illustrant ainsi l’importance de l’entraide pour la survie collective.

Le réseau mycorhizien est un système souterrain formé par les champignons qui relie les racines des plantes et permet l’échange de nutriments comme le carbone, l’eau et les minéraux. Ce réseau joue un rôle clé dans la coopération entre les arbres et les plantes.

Oui ! Par exemple, les arbres-mères dans les forêts utilisent le réseau mycorhizien pour soutenir les jeunes pousses. Une étude a également montré qu’un sapin malade et un bouleau en bonne santé partageaient des ressources comme le carbone et l’eau pour améliorer leurs chances de survie.

Les légumineuses, comme les pois et les haricots, accueillent des bactéries rhizobiums dans leurs racines. Ces bactéries transforment l’azote de l’air en nutriments assimilables pour les plantes, tandis que les légumineuses leur fournissent abri et sucres. Ce partenariat enrichit également le sol pour les autres plantes.

Les acacias produisent des excroissances sucrées pour nourrir et abriter certaines espèces de fourmis. En échange, ces fourmis protègent les acacias des herbivores et éliminent les plantes concurrentes. Si l’acacia cesse de fournir cette récompense, les fourmis quittent l’arbre, le rendant vulnérable.

  • L’importance de la coopération : Les plantes montrent que le succès individuel dépend du bien-être collectif. Nous devons valoriser davantage le soutien mutuel et la collaboration.
  • L’adaptation collective : Comme les plantes, nous pouvons évoluer ensemble pour surmonter les défis, en modifiant nos stratégies et en soutenant notre environnement.

Les mangroves, qui regroupent arbres et plantes côtiers, travaillent ensemble pour résister aux tempêtes et stabiliser les sols. Elles illustrent parfaitement l’idée de s’adapter collectivement à des conditions difficiles.

Les plantes collaborent avec d’autres espèces, soutiennent les plus faibles et partagent les ressources pour assurer la survie collective. Elles nous rappellent que nous ne pouvons prospérer seuls et que l’interconnexion est essentielle.

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